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Voici l’expérience sportive de Frederic De Pizzol, athlète GUTAÏ.

 

Qui es-tu ?

Je m’appelle Frédéric, j’ai 50 ans, j’ai 4 enfants et je vends des fruits et légume sur les marchés sur la région de Bordeaux. 

Quel est ton sport ?

Je pratique le vélo depuis l’âge de 14 ans, ma première course de vélo a été un cross, mon père m’a mis le pied à l’étriller et j’ai enchaîné les courses sur route. J’ai eu des périodes creuses ou j’ai arrêté pour des raisons professionnelles pendant plusieurs années. J’ai eu une grosse coupure dans les années 90 jusqu’en 2010, j’ai repris ensuite l’activité.

Comment as-tu commencé ?

J’ai commencé grâce à mon père qui pratiquait les courses dans les années 60, il était licencié au cyclo club marmandais, il a pas mal brillé dans sa catégorie, il m’a lancé dans ma carrière. J’ai débuté tout seul, au vélo club de chaunais, j’étais le seul minime, le seul cadet, sans structure, c’était compliqué d’être seul avec uniquement mon père pour me guider dans les entraînements et m’emmener aux courses.

Tu viens de réaliser la Race Across France, Comment as-tu défini cet objectif de course/performance ?

C’est par l’intermédiaire de mon coach Loïc Lepoutre, on travaille ensemble depuis 4 ans, chaque année il me définit mes objectifs, je le laisse faire, car j’ai compris qu’il sait me conduire dans des objectifs réalisables pour moi.

Après avoir fait le tour des courses UFOLEP, l’année dernière, il m’a trouvé cet objectif de me lancer dans la course ultra. Ma motivation supplémentaire a été le fait que lui aussi ai participé, c’est grâce à Loïc que j’ai fait de l’ultra distance et que je me suis lancé dans la RAF.

J’ai fait ma première participation l’année dernière, une découverte complète. J’ai eu des problèmes aux genoux au bout de 2 jours, j’ai finis tant bien que mal. Cette année, j’avais une motivation encore plus accrue, en voulant bien faire et faire un top 10. Cette année était un challenge pour moi de mieux faire que l’année précédente et faire un résultat.
J’ai fait la distance 2500 km sans assistance,  j’ai mis 6 jours et 19 h, donc j’ai mis 20 h de moins que l’année dernière, je suis très content de mon résultat même si je n’ai pas atteint le top 10. Le niveau était très élevé cette année.

Que retiens-tu de cette expérience ?

Ce que je retiens, c’est le dépassement de soi, amener son corps jusqu’au bout de ses retranchements, et le fait de toujours essayer d’aller encore plus loin, le fait de me dire que rien n’est impossible, avec de la volonté et du mental ou peut toujours se surpasser, ce genre de course permet de se remettre en question et nous faire avancer dans la vie de tous les jours.

Au-delà du physique, le mental doit être énorme.

Comment tu t’es préparé ?

J’avais déjà un gros avantage, car je l’ai déjà fait l’année dernière, je suis parti sans trop de pression, j’avais mes repères donc j’étais serein.

C’était le même parcours que l’année dernière, je savais où j’allais, c’était 0 stress.
Cette année j’ai fait une très grosse préparation avec Loïc qui m’a fait un programme très bien adapté, je m’en suis rendu compte après avoir fait la course. Il m’a fait faire des sorties longues, au mois de juin avec pas mal de PMA, je suis arrivé sur la RAF avec 9000 km de préparation et quasiment 5000 m de dénivelé, c’est là où j’ai vu que la préparation avait été très bien faite et très bien encadrée.
J’ai commencé la prépa en février, et surtout avril-mai avec 2 stages aux pays basques, avec beaucoup de dénivelé, si pour moi je veux faire un top 10, il faut faire une préparation sur 5 mois avec de grosses sorties foncières et surtout beaucoup de dénivelé.
C’est sûr qu’il faut être préparé que ce soit au niveau endurance et de la PMA, c’est une prépa de A à Z, on touche à tous les domaines de la préparation.

Peux-tu nous dire ce que GUTAÏ t’a apporté ?

GUTAÏ m’a amené de la rigueur dans les entrainements, dans la prépa, ça m’a aussi amené de la motivation de voir que je progressais, ce que je faisais pouvait m’apporter que du positif. Grâce à GUTAI, ça m’a permis d’avoir un plan super bien encadré et surtout d’arriver prêt, j’étais prêt mon objectif était de faire un top 10 et c’était réalisable.

Au niveau de mes séances de PMA, je ne pensais que ça servait à grand chose pour les longues distances, mais en fait si effectivement, Loïc m’a expliqué, les séances de PMA m’ont énormément aidés, même au niveau des séances spécifiques de PMA, ça m’a beaucoup apporté et tout seul je ne l’aurai jamais fait.

Quel est ton prochain objectif ?

Pour l’instant je ne pense qu’à la RAF, tout ce que j’ai vécu, mais je sais que l’ultra distance, c’est ce que je veux faire maintenant, j’en avais parlé avec Loïc, c’est en train de prendre de l’ampleur, il y a énormément d’épreuves, donc maintenant que j’ai fait mes preuves sur la RAF, peut-être d’autres objectifs, j’ai vu 2-3 courses qui me plairaient bien, je n’ai rien de définis pour l’instant, mais Loïc va m’orienter, c’est mon radar pour mes prochains objectifs.
Pourquoi pas faire des courses à l’étranger, j’ai vu une course en Espagne qui me plairait bien, il n’y a aucune assistance, aucun support logistique comme les bases de vie qu’on a à la RAF, il y a quelques points de contrôle, où c’est toi qui dois faire ta trace, tu choisis ta route, il n’y a pas de parcours prédéfini. T’es obligée de passer par 4-5 points de contrôle et arriver le plus vite possible dans au point B, c’est une course qui me plairait bien.

Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent se lancer un défi ?

Déjà, il ne faut pas se mettre des objectifs trop hauts, il faut faire par pallier, 300, 400, 500 km pour voir ce que notre corps est capable de faire. Si on veut vraiment performer, il faut essayer de se faire encadrer et laisser choisir le plan d’entraînement comme le fait GUTAÏ, sinon ce n’est pas évident quand on débute de se lancer dans l’aventure sans aucun encadrement, on peut vite aller à l’échec et se décourager.

Le mental, c’est avec l’expérience que j’ai vu que ça jouait énormément, l’année dernière j’ai faillis abandonner, car j’avais très mal aux genoux au bout de 2 jours, à partir du moment où j’ai eu mal je me suis arrêté pendant 16 h à l’hôtel, j’avais comme image l’arrivée en permanence et c’est ce qui m’a fait avancer, j’ai surtout eu cette image de l’arrivée. Je l’ai travaillé et cette année à la RAF l’objectif était le top 10, j’avais le mental de me dire que ça durait qu’une semaine. J’avais fais toute la préparation pour arriver à cet objectif et je me disais que j’avais cette chance d’être là, en bonne santé, et que personne ne m’avait poussé là-dedans, j’ai essayé d’avoir que des ondes positives et je suis persuadé que ça a énormément joué dans mon résultat.
Quand tu es tout seul toute la journée, tu peux rapidement avoir des idées très négatives, mais j’avais cette capacité de me poser, et me dire que j’étais fatigué et pas bien, mais j’arrivais à passer ce cap et avoir du jus pour repartir sur les pédales, dès que j’avais un moment de faiblesse, je m’arrêtais un peu pour reprendre mes esprits, et en repartant 1h ou 2h après j’allais mieux.

Quel est ton meilleur souvenir sportif ?

Pour moi, c’est un souvenir qui est en relation avec le pays natal de mon père, l’Italie, en 2018, j’ai participé au championnat du monde Granfondo en Italie, j’ai pu y participer, pour moi, ça a été un grand moment de mettre un dossard et de courir sur le pays natal de mon père, au milieu de coureur de 4 coins du monde, c’était un très gros moment et c’est vraiment ce moment-là qui était le plus marquant dans ces dernières années où j’ai pratiqué le cyclisme.

Le petit mot de la fin ?

Rien n’est impossible, il y a quelques années on m’aurait dit tu vas rouler 500 km par jour, rouler la nuit, j’aurai dit non c’est impossible. Quand on veut, on peut, finalement le corps humain est super bien fait, il suffit de le respecter, de l’entretenir, dès qu’on a besoin de lui il nous le rend à 200%, c’est ce que je retiens de ces dernières années, le sport en général où j’ai eu des moments difficiles ces dernières années du point de vue personnel, il m’a permis de sortir grandi des épreuves, grâce au sport je suis encore en bonne forme aujourd’hui. 

Au niveau de GUTAÏ, grâce a GUTAÏ j’ai rencontré des hommes et des femmes géniaux, notamment pendant mes stages aux pays basques, j’ai rencontré des gens exceptionnels de tous horizons qui m’ont apportés beaucoup. Sans GUTAÏ je n’aurai jamais connu ces personnes, c’est une des particularités de GUTAÏ, on rencontre des personnes avec qui on échange beaucoup, avec beaucoup de points communs, beaucoup d’entraide, c’est génial.

Femme qui boit

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